Les effeuillages du soir - 5

Au bord de l'ivresse, je sens l'or ambre qui coule dans ma gorge.
La pluie est là, essuyant la rue de son pâle été.
Je regarde les lumières pétillantes de Paris.
La vitre les montre, dégoulinantes, comme la langueur.

Je regarde la nuit qui nous couvre.
Doucement mes joues virent rouges, le goulot au bord des lèvres.
L'ivresse dans mes cheveux au coin du café.
La chaleur me monte dans le cou.
La légèreté dans les yeux, les pommettes tremblantes.
Tu me souris.
Tu regarde mes frissons. Ma chaleur. Mon émotion.
Resserrant ton étreinte, tu viens lécher mon lobe. Et tes baisers sur mon cou.
Ta main vole mon sein.
Mon ventre s'évade.

Assise sur tes cuisses, tu mordilles mon épaule, mes mains dans tes cheveux, tes mains sur mes reins.
Les pointes de mes seins se ruent entre tes lèvres
Ton vît tendu entre mes cuisses.

Sous le raffut de la pluie, des cris, des râles, le chant de l'épiderme...

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