Ce n'est jamais qu'un temps.
Quand le douleur revient. chaude et froide.
Petite chose papillonnante. Ici. Là.
La nuque. Les seins. Les bras. Les cuisses. Le ventre.
Ce n'est guère qu'un moment.
Qui remue les reins.
Ici. Maintenant. alors que tout est ailleurs.
C'est peut être un frisson.
N'importe où. N'importe quand.
Et pourtant c'est fort.
Puissant comme une vague qui s'écrase dans les galets.
Roulis. Éclat. Fracassant.
Puis qui remonte dans la gorge.
C'est juste un moment.
Quand le désir s'accroche à tes reins.
Cuisses emboîtées. Ensuite.
Qui se savoure.
C'est la seconde.
Où ma langue te rencontre. Chaud et raide.
Au détour d'une ligne franchie.
Queue dans ma bouche.
Doigt dans mon cul.
Et toi qui coule contre ma joue.
C'est mon poignet pris contre les draps.
Mon corps qui se tend.
Quand doucement la tempête s'y engouffre.
Et que tes mains mesurent mes propos.
Bestiales.
Ce n'est qu'un moment qui revient.
Never. OneShoot a night.
Sussuré par In Venus Voluptas Libellés : Charnelle, cri du corps, Hôtel, vaporeux
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2 envolée(s) lyrique(s):
Très beau. Merci ...
Paul Auster >
Merci de même ^^
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