L'éclipse



Ta cuisse contre la mienne, tu passes la main derrière mon oreille.
Tu caresses ma joue dans cette nuit de mai.
Les yeux mi-clos.
Nous sommes assis sur le sofa au milieu du jardin, calée sous un plaid moelleux.
Les flammes des torches plantées dans l'herbe dorent nos silhouettes enlacées.
En finissant ta coupe de Champagne, tu souris.
Tu dis que tu as une surprise pour moi, pour mon anniversaire.
Quelque chose à laquelle tu tiens beaucoup.
Que ce sera un moment que je n'oublierais jamais.
Je frémis. Désir, crainte, envie.
Tu me caresse la taille réchauffant mon ventre.
Tu me détend comme tu sais si bien le faire.
Ton calme me protège.
Doucement tu fais glisser la couverture sur mes cuisses.
Ma robe légère moule ma poitrine pointant.
Je ferme les yeux en me lovant contre toi.
J'entends une ombre s'approcher. tu prend sa main blanche.
Maude me dis-tu.
Elle me frôle l'épaule en te passant la bouteille de Champagne. Me souris.
Tu titilles mes tétons alors qu'elle s'assoit à mes pieds au bout du sofa.
Tu me détourne d'elle en prenant ma bouche voracement.
Le Champagne coule sur ma gorge.
Tu me lappe par petits coups empoignant mes cheveux.
Ton autre main libère mes seins de leur frêle cage.
Je sens alors les mains de Maud massant mes jambes,
Embrassant mes mollets.
Tu me dévore. elle me dévore.
Tu me laisse la bouteille et je bois au goulot.
Je soupire. toi sur mon ventre. elle sur mes cuisses.
Tu te lèves. Le temps de te retrouver nu. Dardant.
Je remonte les genoux quand Maud s'installe entre mes jambes faisant remonter ma robe.
Du bout des doigts, elle vient suivre les petites broderie qui ornent Venus.
Sous le tissus fin mon corps palpite. Tu embrasse mes deux seins.
Tu te place au dessus de moi, bandant comme jamais.
Je m'empare du trophée d'une main et de ta cuisse de l'autre.
Ma langue remonte le long de ta verge. Ma culotte glisse.
Maud me goûte le con alors que le savoure ta queue.
Tu te penche alors.
Ta main viens rejoindre sa langue qui me travaille.
Des doigts qui me possèdent. Un ballet.
La musique va allegro.
Ruisselante de tout côté.
Je suis une chose. Je ne sais plus.
Je pousse un cri rauque, j'ondule à vos doux assauts.
Je cri de désir, d'amour, de folie.
Et tu te déverse sur moi. Mon amour. Ma folie.
Épuisés, alanguis... enlacés dans la nuit de mai.
Le cri d'une chouette.
Mon beau jour.

6 envolée(s) lyrique(s):

Eronaute a dit…

Volupté ! Les grillons et les oiseaux de nuit ont dû suspendre leur chant pour mieux vous voir et goûter ce moment... Quel beau récit.

In Venus Voluptas a dit…

Eronaute >
C'est dit ! :)
C'est dingue je suis plus inspiré dans le récit quand je raconte une histoire plutôt qu'un fait réel ^^

Eronaute a dit…

L'imagination se nourrit cependant d'une certaine réalité...

In Venus Voluptas a dit…

Eronaute >
D'une certaine envie en tout cas :p

La Hussarde a dit…

Tender is the nitgh :) serais-je trop tentée d'écrire...

In Venus Voluptas a dit…

La Hussarde >
Oui c'est bien ça ;)

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