Tu me tais.
Derrière un sourire.
En fait pas tout à fait.
Tu me pointilles.
Une pointe de courage acide.
Comme un baise main.
À peine posé.
Un souffle sur le creux de mes doigts.
Tu me lacères.
Juste doucement.
Avec la bouche en cœur.
Discrètement.
Je me tais.
Et ma confiance saigne.
Je te pensais accueillant ma douleur.
Je te pensais tendant la main.
Je te pensais baisant mon front.
Je te voyais prendre tendrement possession de mon corps.
Comme une vague qui s'éclate sur le sable rond.
Je te voyais comme une voix à qui j'ouvrais mon cœur.
Transparent à toi.
Et me voici derrière un grillage.
Dont la rouille souille mes mains qui s'y agrippent.
Un souffle froid.
Épineux.
Dans ma gorge.
Lettre à un amant ou presque
Sussuré par In Venus Voluptas Libellés : Chagrin, Déliaison, Maladresse
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