L'ultime, la sacrée...

Il y un jour une pensée qui s'emplifia.
Partout où j'allais elle était là.
Des fois petite, des fois immense, voir envahissante.
Elle se maquillait en tristesse, en espoir, devenait démoniaque.
Elle était ma part infime. Et en même temps ma globalité.
Des fois pure, des fois loin d'être puritaine.
Je la portais, à la main comme un oiseau, fragile, chaud, tremblant...
Ou au cou comme une corde, une écharpe, une angine.
Sur le coeur, perçante, poignante comme une épine.
Et puis dans le ventre, tortueuse, ténébreuse, pénétrante.
Au point de m'y noyer.

Cette pensée si changeante...
L'envie d'aimer.
Comme une princesse, du bout des seins
Comme une ogresse, à toutes lèvres.