Des fois je me sens comme une fleur.
Je ferme mes pétales et je ne montre plus mon cœur.
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Et d'autre fois... |
Il va vraiment falloir que je comble mon envie d'être prise pour oublier mon manque d'affection...
Alors donc, sans m'en émouvoir, j'ai passé les 200 notes.
Une 200e note bien sérieuse.
J'aurais préféré une note grivoise pour fêter ça.
Après ces années de vivotage, ma petite alcove me parait triste et bien peu frivole.
L'émotion et l'espoir sont-ils ternis ? Peut-être.
Quand je pense à ses premières années de vie, pourtant, les choses ont évoluées. Pas aussi vite, pas aussi bien que je l'aurais souhaité et que je le voudrais encore. C'est étrange. C'est dure.
Je ne suis pas sûre d'avoir gagné tant de choses que ça, j'ai un peu perdu aussi. Mon corps a changé. Mon coeur aussi. Mon esprit n'est pas en reste non plus.
Mais j'ai toujours cette sensation d'être seule. Seule face à un monde que je ne comprends pas.
Alors quoi ? A vrai dire y-a-t-il quelque chose à comprendre ?
Des années auparavant, je ne m'aimais pas, je me cachais, je rentrais les épaules. Je n'avais aucune confiance en moi. Je cherchais dans l'amour une reconnaissance tout en craignant l'intimité.
Aujourd'hui, je m'aime, je suis fière de mon corps même si j'ai des hauts et des bas (oui oui, dans les deux sens, bien sûre que je doute de mon physique des fois, je suis une femme quoi), je n'hésite à mettre en avant mes atouts... et pourtant mon rapport aux hommes est toujours aussi cahotique.
J'ai tendance à "en faire trop" quand il faudrait la jouer fine.
Je provoque donc. Encore. Sans émouvoir ?
Je loupe ma cible donc alors que tous les autres bavent.
Je ne suis plus séductrice mais tentatrice.
Un domaine trop intense pour une vierge.
Pendant que je jalonne ton chemin de petites pierres méticuleusement briquées, je me demande si dans tes bras encore je me laisserai aller aux larmes quand nous ferons l'amour.
J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'y songer à ces émotions. Peut être que j'y crois : la joie, le bonheur (simple ?) de l'accouplement. A ma portée ?
Bien sûr, j'ai toujours peur. Peur que ça ne soit qu'une illusion. Et que j'aurais encore espérer pour rien.
Enfin tu reviens fouler ma terre.
J'espère maintenant que tu viendras boire à ma source...
Ressentir le frisson sur ma peau qui s'infiltre jusque dans mes chaudes entrailles
Jeter aux oubliettes mon habit d'âme en peine sans regard en arrière
Voilà qui ne trompe pas ...
Penser à te baiser alors que tu pleures un être cher ...
Indécence ou sollicitude ?
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Via Fuckmaker |
Trop de silence
Trop peu de sexe
Trop de travaille
Trop de stress
Trop de fatigue
Trop peu d'écho
Bref tout est lié.
Je reviens en juillet.
Peut être...
La nuit pousse doucement
Buvant les heures, étoiles comme étoiles
En pensées égrenées
Déversées, disparates.
La nuit coule sombrement
Lâchant le temps, voile qui dévoile
En gestes saccadés
Convulsifs, phallocrates.
Possessif à ton corps
j'accours, j'hiberne
Dans ton cou.
Exclusif sans remord
Ton territoire, tu cernes
Comme un loup.
Des larmes de chandelle
brûlant sur mes joues
En dansant m'ensorcelle
Et finis à genoux
Louanges licencieuses
A ton nom, je me voue.
A ton nom je bous
Je redeviens rieuse
Suivre le liseret de ton boxer...
du coin des yeux, de la pulpe d'un doigt, du bout des lèvres...
Je m'arme de patience
de folie, d'insouciance
J'occis les mauvais jours
les jamais, les toujours
Pour contempler mon heure
les secondes qui meurent
M'approchant peu ou prou
De ton cœur, de ta proue
Petits pas chaloupés
Posant un doigts, un pied
Dans ta zone sensible
Dans ton cœur, dans ma cible
Dans la langueur trainante
Sur ce terrain en pente
Des désirs affolés
Dégustations bridées
De tes tendres parties
Et certes d'autres aussi
Ha tes belles commissures
Mon rouge signature
Sur ta nuque délicieuse
Mes bises flatteuses
Tes poignets à croquer
Toute à eux dévouée
Et dans tes bras, soudain
Te dévorer enfin !
Il en aura fallu du temps pour que j'envisage enfin un avenir heureux possible à deux (ou plus).
Sans doute une nouvelle ère due à la fin du monde !
Allez, je retourne me pâmer pour les beaux yeux de ma (future) conquête...
Je vous souhaite une année pulpeuse comme une fesse rebondie, chatoyante comme des lèvres à embrasser et douce comme la peau de vos amants !
J'ai moi même passé un 1er janvier orgasmique, ce qui promet une année sous les meilleurs hospices auspices :)
Loin d'être apprivoisée, elle aime prendre des poses suggestives, parler crument quand ça lui prends entre deux délires lyriques. Elle rêve même d'amour et de romantisme bien qu'elle aspire souvent à la passion. Elle aime rêver un peu, se faire des films et vivre aussi, parfois. Temps qu'elle n'y perds pas complètement sa folle liberté, du moins celle qu'elle pense avoir dans sa petite cage corporelle.
Elle n'oublie pas ses défauts mais se plait à en jouer avec dédain.
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